Ce mois-ci, Avant-scène s’intéresse à Tyler Kack, préposé à la gestion des droits. Son rôle au quotidien consiste à aider la clientèle à enregistrer ses œuvres musicales et à assurer la gestion des soumissions de catalogues. En outre, Tyler nous donne un aperçu de son parcours de parent et évoque les défis qu’il a dû relever quand il a rénové sa maison.
Si vous ne pouviez écouter qu’un seul artiste pour le reste de votre vie, ce serait qui et pourquoi ?
C’est une question ardue, mais mon cœur penche pour un de mes coups de cœur récents, Noah Kahan, que j’apprécie en ce moment. J’ai beaucoup aimé son dernier album, « Stick Season ». Ses albums sont bien écrits, et celui-ci, en particulier, résonne en moi. Il aborde les thèmes de l’isolement, de la croissance, de la nostalgie et du changement. Je l’ai écouté un nombre incalculable de fois, souvent au cours de longues promenades avec mon chien. Je pense que Kahan sera toujours un auteur-compositeur auquel je serai attaché parce que je l’ai beaucoup écouté à des moments charnières de ma vie. Alors que nous rénovions notre première maison et que nous accueillions notre premier enfant, ses chansons étaient constamment présentes. Il me serait difficile de vivre sans l’écouter, d’autant plus que sa musique a marqué des périodes de grande transformation dans ma vie.
Cela dit, il est également difficile de ne pas choisir la discographie de Kanye West. Ses productions m’ont toujours captivé, en particulier ses arrangements vocaux et son utilisation innovante de l’échantillonnage. Ces choix d’échantillonnage, ces techniques et ces arrangements sont captivants, et ont défini le hip-hop du 21e siècle. De plus, il s’agit de productions extrêmement bien mixées, grâce à l’apport de professionnels de mixage tels que Mike Dean, Manny Marroquin, Noah Goldstein, Derek Ali et Andrew Dawson. Kanye conserve toujours le don de réunir une équipe d’individus talentueux et d’en tirer d’excellentes prestations. Ses collaborations avec des producteurs tels que Jeff Bhasker, No I.D., Rick Rubin, Plain Pat, RZA, Jon Brion et JPEG Mafia ont donné lieu à des albums d’une qualité sonore supérieure. Sa discographie comprend une variété de styles différents, tout en gardant intact l’élément central du hip-hop.
Vous avez commencé à travailler pour la CMRRA en 2020 et avez été promu au poste de préposé à la gestion des droits. Pouvez-vous nous dire ce qui vous a amené à travailler à la CMRRA et en quoi consiste votre rôle ?
J’ai commencé ma carrière dans l’industrie de la musique en suivant le programme consacré aux arts de l’industrie musicale du Collège Fanshawe. J’ai été attiré par ce secteur en raison de ma passion pour la musique, et cette passion m’a amené là où je suis aujourd’hui. J’étais déterminé à intégrer la CMRRA, et j’ai eu la chance d’y faire carrière. En tant que préposé à la gestion des droits, j’aide la clientèle à enregistrer ses titres. Je les guide aussi pendant le processus d’enregistrement. Cela comprend une multitude d’étapes telles que la familiarisation avec nos outils d’enregistrement, l’examen de leur(s) catalogue(s) et l’explication des différents processus et de la terminologie du droit d’auteur. Tout au long de ces étapes, nous collaborons de près avec nos clients et clientes. L’enregistrement des redevances mécaniques peut parfois s’avérer lourd et complexe, c’est pourquoi nous faisons de notre mieux pour simplifier le processus et nous assurer que notre clientèle reçoit le meilleur service.
Vous avez également accueilli votre premier enfant en 2023, félicitations ! Comment vivez-vous votre rôle de parent et quel est votre meilleur souvenir jusqu’à présent ?
C’est à la fois merveilleux et trépidant. Il grandit si vite que c’est souvent surréaliste de voir ce petit être humain évoluer chaque jour. Il est passé d’un embryon peu remuant au babillage bruyant et aux bruits les plus étranges à 4 heures du matin. J’ai déjà beaucoup de bons souvenirs, dont celui-ci, l’une des premières fois où ma femme est sortie de la maison sans lui. Je le surveillais et nous jouions. Il était très heureux ; j’ai changé sa couche. J’ai pris une inflexion de voix en imitant une personne qui aspire de l’hélium. Naturellement, cela l’a emballé. Il était tout sourire et battait des pieds. J’ai donc amplifié le son et il a ri pour la première fois. J’étais aux anges, même si ma femme n’était pas là. Je me sentais un peu coupable… mais pas outre-mesure. Heureusement, j’ai pu capter ce moment pour elle !
Vous avez également rénové votre maison. Quelles leçons tirez-vous de ce processus ?
Avant l’arrivée du bébé, nous avons dû faire beaucoup d’efforts pour préparer la maison à sa venue. Il s’agissait d’une rénovation complète ; cela a pris six mois et une montagne de travail. Je suis sûr que ce ne sera pas la révélation la plus choquante, mais le plus difficile a été de repousser constamment les échéances pour s’assurer que les choses étaient bien faites. La qualité exige d’y mettre du temps et, parfois, cela signifie qu’il faut arracher des tuyaux corrodés ou du contreplaqué pourri, et en remettre de nouveaux. Tous ces projets et dépenses non prévus viennent avec leurs propres défis. Il est donc toujours préférable d’être bien préparé.
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