La rubrique Avant-scène de ce mois-ci est consacrée à Mike Skelton, qui évoque ses 10 années d’expérience à la CMRRA, ses responsabilités quotidiennes et ses meilleurs souvenirs des festivals d’été comme Heavy T.O. et OVO Fest.
Vous travaillez en tant que préposé aux maisons de disque majeures — licences et redevances. Pouvez-vous nous expliquer en quoi cela consiste exactement et quelles sont vos responsabilités ?
Mes responsabilités quotidiennes consistent à répondre aux demandes des maisons de disques et à leur réclamer des documents au nom de notre équipe, par exemple des contrats d’enregistrement et des demandes de licence. Une partie de mon travail, que j’apprécie beaucoup, consiste à résoudre des problèmes. Il faut se familiariser en particulier avec l’aspect informatique pour déterminer la cause d’une erreur et la manière de la résoudre. Ces dernières années, j’ai travaillé en étroite collaboration avec chacune des grandes maisons de disques pour m’assurer que nous accordons toujours des licences adéquatement et que nous continuons à nous perfectionner dans la perception et la distribution des redevances à notre clientèle. C’est un aspect très gratifiant de mon travail.
Qu’est-ce qui vous a incité à poursuivre une carrière dans l’industrie musicale ?
Après le secondaire, j’ai joué dans un groupe et j’ai décidé d’aller à l’université au cas où le groupe ne marcherait pas (ça a été le cas). Un ami suivait un cours en gestion des affaires musicales au Collège Durham, et cela m’a paru intéressant. J’ai suivi ce programme et, peu après l’obtention de mon diplôme, j’ai intégré la CMRRA.
Vous travaillez à la CMRRA depuis plus de 10 ans. Pouvez-vous nous expliquer comment votre longue expérience au sein de l’organisme vous a aidé à mieux comprendre l’industrie de la musique ainsi que certains aspects associés à vos fonctions actuelles ?
Précédemment, au sein de la CMRRA, j’ai occupé le poste de préposé au fonds de licence en fiducie pendant plusieurs années, ce qui m’a permis d’acquérir une connaissance approfondie de l’octroi de licences et de la distribution des redevances. Ces années se sont avérées déterminantes lorsque j’ai accédé au poste de préposé aux maisons de disques majeures. Je connaissais déjà certains enjeux touchant les licences et je peux maintenant travailler directement avec les maisons de disques pour résoudre ces problèmes et contribuer à rendre nos processus plus simples pour toutes les parties. Nous avons des réunions mensuelles avec les labels, et quelques-uns de leurs contacts sont des anciens de la CMRRA. Le fait de travailler à la CMRRA depuis plus de 10 ans m’a aidé, car je connaissais déjà la plupart des personnes clés avec lesquelles je suis en lien. D’une manière plus générale, mon expérience m’a permis de mieux comprendre comment les différents joueurs de l’industrie musicale interagissent.
Quel est votre meilleur souvenir ou la meilleure expérience que vous avez vécue dans un festival ou un concert d’été ?
J’ai assisté au festival Heavy T.O. en 2012, qui proposait une excellente programmation de groupes de métal. Je suis content d’y être allé parce que le Heavy T.O. a cessé depuis (je n’y suis pour rien…). J’ai également travaillé à l’amphithéâtre Molson (maintenant la scène Budweiser) pendant plusieurs étés. Bien que parfois interrompu par mon travail, j’ai pu assister à des dizaines de concerts tout en étant payé. J’ai eu l’occasion de voir, entre autres, Rush, d’assister à certains concerts de mes groupes préférés à l’avant de la scène après mon quart de travail et de découvrir les invités surprises de l’OVO Fests de Drake, comme Snoop Dogg, Nas, Stevie Wonder, Lil Wayne, The Weeknd, 50 Cent et bien d’autres encore.
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