Ce mois-ci, la rubrique Avant-scène est consacrée à Jennifer Bird, chef de service, distribution tarif. Jennifer a commencé à travailler à la CMRRA en 1996. Après une pause de 2002 à 2005 pendant laquelle elle a enseigné l’anglais en Corée du Sud, elle est revenue au Canada et a réintégré la même entreprise. Depuis son retour, elle a occupé diverses fonctions et, dans son poste actuel, elle gère nos relations avec les radiodiffuseurs et les fournisseurs de services numériques, en plus de coordonner les tâches liées au traitement des redevances.
Vous avez commencé votre carrière au service des redevances de la CMRRA en 1996, puis vous avez fait une pause à la fin de 2001 pour aller vivre à l’étranger. Depuis votre retour en 2005, vous avez occupé diverses fonctions et vous êtes aujourd’hui chef de service, distribution tarif. Qu’avez-vous pu observer concernant la croissance et l’évolution de la CMRRA au cours de votre mandat et pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste votre travail actuel ?
J’ai commencé à travailler à la CMRRA d’abord pour un emploi d’été entre deux semestres universitaires. J’ai commencé par classer par ordre alphabétique, agrafer et photocopier les copies papier des relevés trimestriels de redevances. L’équipe chargée des redevances à l’époque effectuait des ajustements à la main calculés directement sur les relevés, qui étaient ensuite envoyés par la poste, accompagnés de chèques, à notre clientèle d’éditeurs. J’ai fini par être embauchée à temps plein par le service des redevances. Après la refonte des services de l’organisme, j’ai également travaillé pendant quelque temps dans le domaine des licences et des droits d’auteur.
À mon retour à la CMRRA en 2005, j’ai été engagée en tant que préposée aux licences tarifaires. Les redevances de copie privée et de radiodiffusion mécanique devenaient d’importantes sources de revenus pour notre clientèle. Notre équipe s’assurait que les données relatives à la diffusion sur les ondes et aux ventes étaient correctement appariées aux œuvres du répertoire de la CMRRA. En 2010, j’ai été promue au poste de coordinatrice du service, où j’ai été affectée au flux de travail de mise en correspondance en plus de coordonner des projets de vérification des réclamations des éditeurs. Au cours de cette période, j’ai également replongé dans le traitement des redevances trimestrielles.
Actuellement, mon rôle à la CMRRA est celui de chef de service — distribution tarif. Ce nouveau service, créé il y a environ deux ans, est dirigé par Lauren Ali, directrice adjointe. Il est passionnant de faire partie de l’équipe qui se concentre sur le développement de relations harmonieuses avec les radiodiffuseurs et les fournisseurs de services numériques (FSN) et qui veille à ce que les rapports d’utilisation et les paiements entrants soient soumis dans les délais prévus. Mon travail quotidien consiste notamment à surveiller et à suivre les fichiers d’utilisation mécanique des FSN et des radiodiffuseurs transmis à la CMRRA et à assurer un suivi en cas de retard, de problèmes de transfert de fichiers ou de problèmes liés aux données elles-mêmes. Je suis également responsable de divers aspects du traitement et de la distribution des relevés d’utilisation de la radiodiffusion mécanique et des redevances. De plus, on m’a confié la responsabilité de la coordination des tâches associées au traitement des redevances pour les distributions trimestrielles des redevances des grandes maisons de disques, et je travaille en étroite collaboration avec les équipes chargées de l’octroi des licences et des redevances impliquées dans cette activité.
En 2002, vous partiez à l’étranger. Où êtes-vous allée et comment s’est déroulée cette expérience ?
J’ai déménagé en Corée du Sud pour enseigner l’anglais en mai 2002. Pendant ma première année d’enseignement, j’ai vécu à Daejeon; à l’époque, c’était une petite ville de 1,8 million d’habitants ! Les deux années suivantes, j’ai vécu et enseigné dans la capitale, Séoul. Je repense encore régulièrement et avec émotion à cette expérience, qui a été une période très formatrice de ma vie. J’ai adoré enseigner en général, mais j’avais une affinité avec les élèves de maternelle. J’ai rencontré tant de gens fascinants — des Coréens et Coréennes, des collègues qui enseignaient comme moi et d’autres expatriés du monde entier. Le fait d’être installée en Corée a été un excellent point de chute pour visiter d’autres pays d’Asie, et j’ai eu la chance de passer des vacances en Asie du Sud-Est, au Japon et en Chine. L’aventure de ces quelques années m’a inspiré une plus grande confiance en moi, ainsi que l’amour des voyages et le respect des différences culturelles. Ayant un peu le mal du pays, j’ai décidé de rentrer au Canada à la fin de l’été 2005.
Vous avez récemment accueilli dans votre vie une adorable petite chienne nommée Zoë. Comment c’est arrivé et pourriez-vous nous parler de son caractère enjoué ou de ce qu’elle fait d’amusant ?
Mon compagnon et moi avons parlé pendant plusieurs mois de l’adoption d’un petit chien. Nous avons cherché et cherché encore, mais tous les animaux qui attiraient mon compagnon étaient grands — bien trop grands pour notre petit appartement ! Zoé a été la première petite chienne qui faisait partie de ses choix et nous en sommes tombés amoureux tous les deux rien qu’en regardant sa photo. Un soir de décembre 2023, nous sommes allés chercher Zoë en voiture et nous l’avons ramenée à la maison le soir même.
Bien que totalement partiale, je pense qu’il s’agit de la plus drôle, de la plus mignonne et de la plus intelligente des chiennes qui n’aie jamais existé ! Une boule d’énergie de deux kilos : lorsqu’elle saute d’un meuble, on a l’impression qu’elle vole à la verticale. C’est un peu comme vivre avec un écureuil volant, même si Zoë, de race chihuahua, a une haute estime d’elle-même et a tendance à se prendre pour un berger allemand !
Quels sont vos trois albums préférés ?
C’est une question à laquelle il m’est étonnamment difficile de répondre ! Puisque je dois n’en choisir que trois, je dirais :
Astral Weeks — Van Morrison. Un vieil ami m’a fait découvrir cet album il y a de nombreuses années. Il n’y a pratiquement rien de tel que de l’écouter blotti dans des couvertures par un dimanche matin d’automne glacial.
In the Aeroplane Over the Sea — Neutral Milk Hotel. J’arbore un large sourire chaque fois que je l’écoute, et il m’est impossible de rester assise en entendant « King of Carrot Flowers, Pts. 2 & 3 ».
Everything I Long For — Hayden. Lorsque je me sens nostalgique, c’est le premier disque que je sors de l’étagère. Il me ramène directement à mon premier appartement au centre-ville de Toronto, dans ce qui semble être une autre vie. Et dans le cas où vous auriez besoin d’un rappel sur la façon de préparer un Kraft dinner ou un club sandwich, il est livré avec des instructions en bonus !
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