Ce mois-ci, la rubrique Avant-scène présente Emma Brown, préposée aux licences en ligne. La carrière d’Emma à la CMRRA a commencé en 2006, tout juste après avoir obtenu un diplôme du programme d’arts et industries de la musique du Collège Fanshawe. Depuis, son rôle a évolué parallèlement au passage de l’industrie musicale aux plateformes numériques. Par-dessus tout, elle adore faire partie d’une équipe dévouée et soudée.
Vous travaillez à la CMRRA depuis 2006 et vous occupez actuellement le poste de préposée aux licences en ligne. Pouvez-vous nous parler de vos fonctions et de leur évolution au fil des ans ?
J’ai été embauchée dès ma sortie du programme d’arts et industries de la musique du Collège Fanshawe. J’ai tout de suite su que je voulais travailler à la CMRRA quand Marianne Anderson (directrice des relations avec les éditeurs) a été invitée dans l’un de nos cours d’administration pour nous parler du rôle de la CMRRA dans l’industrie canadienne de la musique. À l’époque, j’étais autrice-compositrice-interprète et j’avais dans l’idée de déménager à Toronto. J’ai pensé que la CMRRA serait l’endroit idéal pour travailler, en apprendre davantage sur l’univers des licences et de l’édition, et rencontrer des gens de l’industrie. Je ne me trompais pas. Par chance, lorsque j’ai obtenu mon diplôme, la CMRRA embauchait, et un groupe de mes camarades de l’école a également été embauché. Nous nous sommes tous établis à Toronto et nous nous sommes installés au centre-ville à quelques rues les uns des autres pendant cette première année; c’était vraiment amusant d’explorer la ville et de commencer nos carrières ensemble. J’ai été embauchée dans l’équipe chargée d’un projet que la CMRRA a mené pendant plusieurs années pour aider Gracenote à distribuer les droits d’auteur dans le cadre de ses activités, et Joy Galiatsos était l’une des gestionnaires qui me supervisaient (et heureusement pour moi, elle l’est encore aujourd’hui). À la fin de l’année 2009, j’ai intégré le service des licences en ligne, et j’y suis restée. La façon dont nous écoutons et achetons de la musique a beaucoup évolué au fil des ans tout comme mon rôle à la CMRRA. C’est toujours intéressant et valorisant de travailler avec un grand groupe de personnes dévouées qui créent une atmosphère accueillante pour nous permettre de bien travailler ensemble.
Quel conseil donneriez-vous à quiconque commence sa carrière dans l’industrie ?
Mon conseil est d’aller sur le terrain et de s’impliquer ! Allez aux spectacles, à la Semaine de la musique canadienne, soyez bénévole, allez dans les coulisses, participez à des tables rondes. Si vous êtes musicien ou musicienne, jouez en direct chaque fois que possible, car on ne sait jamais qui écoute ou qui on pourrait rencontrer.
Vous avez eu un été bien rempli en assistant à divers spectacles, allant de Neil Young, à Rock the Park à London en Ontario, au Festival de musique Bluewater BorderFest à Sarnia, en Ontario. Quel a été le moment le plus fort ?
Malheureusement, Neil Young et Crazy Horse ont dû annuler leur spectacle à Rock the Park pour cause de maladie, alors ce sera pour une prochaine fois. Le BorderFest était amusant et I Mother Earth a été un temps fort pour moi : le groupe a ouvert la soirée et offert une courte prestation, mais leur son était incroyable et le retour d’Edwin en tant que chanteur principal était teinté de nostalgie. C’était la première fois que je voyais Our Lady Peace : le groupe a donné un excellent spectacle pour terminer la soirée. Raine peut encore atteindre ces notes aiguës !
Quel est votre album préféré entre tous et pourquoi revêt-il une telle importance pour vous ?
Pas facile de répondre à cette question, car j’ai eu beaucoup d’albums préférés à différentes étapes de ma vie. L’un de mes préférés, qui date de l’époque où je vivais à Toronto en tant que jeune adulte débutante, est le premier album de The Wooden Sky intitulé When Lost at Sea. Ce groupe de folk rock indie de Toronto donne des concerts extraordinaires. J’aime toutes les chansons de l’album, mais mes préférées sont la chanson d’ouverture This Bird Has Flown ainsi que Rant in Blue, Poor Caroline et The Wooden Sky. La voix de Gavin et les paroles me parlent vraiment : à mon avis, c’est un excellent exemple de composition canadienne à son meilleur.
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