Ce mois-ci, nous vous présentons Ian Kay, issu de la scène punk et garage européenne. Il apporte une perspective nouvelle au monde de la musique. Dans son premier album solo, « Walk That Road Again », produit et mixé par Jeremy Yeremian à Los Angeles, il ajoute une touche de pop tout en puisant ses influences dans des groupes aussi emblématiques que The Kinks, The Hollies, The Byrds et The Easybeats.
Quelle est la partie du processus d’écriture que vous préférez ?
L’album entier a été inspiré par une peine d’amour. L’écriture de l’histoire derrière chaque chanson a été assez facile et fluide, mais il a fallu quelques ajustements pour que ces histoires deviennent claires et lisibles. Ce processus a été intense. Un travail de réécriture et de peaufinage a été nécessaire sur la musique comme sur les paroles. Jeremy Yeremian et moi y avons travaillé ensemble pendant huit mois.
Quel est le point culminant de toute la séance d’enregistrement jusqu’ici ?
Mon moment préféré a été d’entendre comment les chansons que nous avons créées avec un simple logiciel de musique assistée par ordinateur (DAW) ont pris vie, couche après couche, dans le studio. C’était magique ! Tout a pris une autre dimension et est devenu tellement grand. Cela sonnait enfin comme un disque !
Dans quelle mesure le marché et les tendances actuelles influent-ils sur votre processus créatif ?
À propos des tendances et du marché actuels… franchement, nous ne voulons pas être des charognards. C’est assez facile pour nous parce que nous sommes profondément ancrés dans un contexte que certains appellent une niche. Bien que ce genre ne soit plus vraiment grand public, il est profondément ancré dans notre mémoire collective. Donc… nous sommes libres de faire ce que nous voulons. Nous tentons de suivre une direction inspirée par des années à fouiller passionnément dans les bacs des disquaires, à faire du « stage diving » et à faire l’amour.
Pour en savoir plus sur Ian Kay, rendez-vous sur www.iankayofficial.com.
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