Sur la bonne piste présente Anjulie, autrice-compositrice, productrice et chanteuse ayant reçu une certification platine, lauréate d’un prix JUNO et sous contrat avec Sony Music Publishing Canada. Anjulie a collaboré avec des artistes de renom telles que Kelly Clarkson, Nicki Minaj et Lady Gaga, pendant que sa musique a été diffusée sur les chaînes HBO, ABC, NBC et MTV.
Quelle est la partie du processus d’écriture que vous préférez ?
Il y a tellement d’éléments autour de l’écriture de chansons que je n’aime pas, et je vais commencer par les énumérer. Cela donnera le contexte pour mieux expliquer pourquoi la partie que j’aime est si importante. Je n’aime pas l’industrie de la musique. Je n’aime pas la manière dont les plateformes musicales mettent en valeur les autrices-compositrices et auteurs-compositeurs. Je déteste la misogynie et le comportement prédateur, ce à quoi j’ai dû faire face pendant toute ma carrière. Je n’aime pas la façon dont les artistes sont considérés comme le plus petit dénominateur commun. Je n’aime pas le fait que l’on puisse prendre part à une séance d’écriture de chansons avec le plus grand artiste du monde alors que tout le monde — du producteur à l’ingénieur du son en passant par le messager — est payé sauf toi, et que personne ne t’offre le lunch. Je n’aime pas le fait de participer à une séance avec une ou un artiste génial et que son petit ami, qui n’a jamais écrit une chanson de sa vie, perçoive 25 % pour avoir passé son temps au téléphone et avoir hoché de la tête.
Ce que j’aime vraiment, c’est le processus qui consiste à faire quelque chose à partir de rien, et le fait d’être en état de réceptivité et de canaliser la musique est ce qui me rapproche le plus de Dieu. Et cela rend tout le reste tolérable.
Quel a été le moment le plus marquant de vos séances d’enregistrement jusqu’à présent ?
Il y en a eu tellement, mais le plus drôle, c’est peut-être quand j’ai travaillé avec Max Martin (producteur de The Weeknd, Taylor Swift, Ed Sheeran) et que j’ai cru que le mot suédois pour dire « au revoir » signifiait « bonjour », et, quand il est arrivé, je lui ai dit au revoir. Il ne s’en est pas offusqué du tout.
Dans quelle mesure les tendances actuelles du marché ont-elles des incidences sur votre processus de création ?
Lorsque je produis et que je fais de la production de chansons, je pense beaucoup aux tendances du marché, mais lorsque j’écris des chansons, c’est très peu présent.
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