En mars 2020, lorsque la pandémie nous a tous obligés à travailler de la maison, le service des TI de la CMRRA a abattu un travail de titan : nous faire tous passer en télétravail et s’adapter à nos besoins dans nos nouveaux environnements. Une année plus tard, nous faisons le point avec Steve Quinney et Jason Corrigan, responsables du service des TI.
Revenons à mars 2020. Avec quelles difficultés avez-vous dû composer et comment les avez-vous surmontées ?
Steve : En mars 2020, nous avons été subitement confrontés à la pandémie de COVID-19, qui nous a tous obligés à travailler de la maison. Tous les commerces ont dû fermer. Nous avons réussi à offrir au personnel un accès à distance — il a fallu acheter des portables et des logiciels. Nous avons été chanceux de pouvoir compter sur le soutien de nos collègues de SoundExchange, qui nous ont aidés avec le logiciel d’accès à distance. Depuis, nous nous sommes adaptés à la nouvelle réalité, y compris les réunions virtuelles et le recours accru aux services de messagerie pour envoyer de l’équipement au domicile de nos employés.
Jason : Lorsque la COVID-19 a frappé, Steve et moi travaillions sur la migration du bureau vers une solution de télétravail pratique et abordable. La transition s’est relativement bien déroulée et, comme de nombreux autres services de TI un peu partout dans le monde, nous avons été obligés de réévaluer les façons les plus appropriées d’aider notre monde dans ce contexte qui changeait sans cesse. J’ai été frappé à quel point, pendant toute la transition, tout est allé rondement, sur le plan tant technique que psychologique. L’équipe de la CMRRA a été patiente et compréhensive, et la direction a bravé la tempête avec une attitude admirable. Je suis impressionné par la façon dont nous avons pu, ensemble, garder le cap et tirer parti de la situation, plutôt que d’attendre que l’orage passe.
Comment êtes-vous arrivé à la CMRRA ? Quelles sont les principales tâches liées à votre poste ?
Steve : Enfant, j’étais entouré d’appareils électroniques et j’ai appris à réparer différents dispositifs. Au début des années 1990, j’étais fasciné par l’informatique — c’était les débuts d’Internet — et j’ai commencé à monter mes propres ordinateurs. À la fin des années 1990, j’ai décroché un emploi dans un bureau comme stagiaire en soutien informatique. Peu de temps après, je gérais des systèmes informatiques pour différentes entreprises. J’ai aussi travaillé dans une boutique de recyclage d’ordinateurs, où je réparais des ordis. En 2006, je suis entré au service de la CMRRA, à titre de spécialiste en soutien informatique. Depuis, j’ai travaillé avec beaucoup de gens et je leur ai apporté mon aide. Mon travail consiste surtout à interagir avec les employés pour les aider à résoudre leurs problèmes informatiques courants. Je gère le parc informatique, matériel et logiciel, y compris les réparations et les mises à jour. Je travaille très étroitement avec mon collègue Jason Corrigan afin que tous nos employés gardent leur connexion Internet. Je travaille aussi avec une équipe de professionnels des TI et je participe aux mises au point.
Jason : J’ai commencé à m’intéresser sérieusement aux TI quand j’ai vu The Matrix, à sa sortie au cinéma. Depuis, ma carrière s’est déroulée pas mal comme ce qu’on voit dans le film. J’avais étudié en cinéma, et je travaillais dans ce domaine-là à Toronto quand j’ai pris ma décision. Une carrière en TI m’offrait plus de stabilité et un meilleur équilibre entre ma vie personnelle et professionnelle que l’industrie du cinéma, plutôt frénétique. J’ai travaillé dans différentes entreprises, notamment en assurance de la qualité — mise en place de serveurs, imagerie d’ordinateurs, positionnement d’étiquettes d’inventaire à l’endroit exact où elles doivent aller — ce genre de trucs passionnants. Parallèlement, j’étudiais en constitution de réseaux et, en 2009, après quelques certificats, j’ai pu joindre l’équipe du centre de contrôle des réseaux informatiques d’un fournisseur de services Internet (FSI) qui servait un très grand nombre de clients commerciaux et résidentiels. C’était un environnement très rapide et, parfois, épuisant, mais cette frénésie m’a servi de camp d’entraînement. J’ai beaucoup appris et, après quelques années, on m’a demandé de gérer l’environnement de FSI. Mais, au fil du temps, ce travail en réseautage et infrastructure dans une petite entreprise m’a vraiment épuisé, et, même si j’avais acquis énormément d’expérience, j’ai eu besoin d’un emploi plus stable.
Quand je suis arrivé à la CMRRA en 2015, j’ai découvert un milieu superchaleureux et accueillant. Mon nouveau patron, Ken Porter, l’équipe de direction, tous mes collègues… L’atmosphère était décontractée, tout en restant professionnelle, et c’était exactement le changement dont j’avais besoin. J’occupe un poste de coordonnateur réseau et infrastructure, mais à plus petite échelle et de façon mieux définie. Les premières années, j’ai surtout travaillé à moderniser les systèmes de la CMRRA et à seconder Steve Quinney (le Simon de mon Garfunkel), afin que les choses fonctionnent rondement.
Quelle place la musique prend-elle dans votre vie ?
Steve : La musique a toujours eu une grande place dans ma vie. Enfant, j’ai toujours été entouré de musique. Mes parents m’ont fait connaître leurs chansons pop préférées, et mon grand-père et mon oncle, bon nombre d’œuvres classiques. Mon grand-père m’a donné l’album Hooked on Classics, et je suis devenu accroc. J’ai commencé à m’intéresser à la musique de film très jeune. J’avais 10 ans quand Star Wars est sorti et, comme bien des gens, je suis allé le voir au cinéma mille fois. L’un des premiers albums que j’ai achetés avec mon argent de poche, c’est la bande sonore de Star Wars, de John Williams. Depuis, j’adore les compositeurs de films, comme John Williams, bien sûr, James Horner, Hans Zimmer, Jerry Goldsmith, et beaucoup, beaucoup d’autres. Adolescent, dans les années 1980, j’adorais la musique new wave et électronique, comme Depeche Mode (qui est encore mon groupe préféré) et d’autres groupes technopop. J’adore aussi Tangerine Dream, pionnier de la musique électronique, et j’essaie de me procurer à peu près tout ce que je peux trouver sur ce groupe. Je préfère les CD aux MP3, dans la mesure du possible.
Jason : Je sais que c’est assez cliché de dire « Oh ! J’adore la musique ! », et je ne suis pas certain que ça rende bien compte de toute l’influence que la musique a eue et a encore dans ma vie. Dans ma jeunesse, j’adorais les groupes comme The Smiths, The Cure, Depeche Mode, The Pixies et Suede. Je suis passé par une phase industrielle, courte mais intense : Skinny Puppy, Nitzer Ebb et Ministry. Au milieu de la vingtaine, j’ai commencé à apprécier la musique d’auteur, comme celle de Nick Cave, Leonard Cohen, Tom Waits et Nina Simone. Puis, dans ma trentaine, j’ai commencé à jouer régulièrement du piano, et j’ai été de plus en plus attiré par les subtilités des différents types de musique d’ambiance. J’ai cessé de jouer du piano il y a plusieurs années, mais j’écoute encore chaque soir de la musique d’ambiance. En fait, c’est presque impossible pour moi de m’endormir sans cette musique, au grand désarroi de ma conjointe, qui n’aime pas ça autant que moi. J’ai une belle collection de CD, que je garde en parfait état, et il y a peu de choses que j’aime plus que d’ouvrir une bouteille de vin en écoutant le dernier album de Godspeed!. Je crois sincèrement que certains groupes ne devraient jamais séparer leurs œuvres en singles.
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