Ce mois-ci, l’émission In House présente Marianne Anderson, responsable des relations avec les éditeurs de la CMRRA. Apprenez-en davantage sur la femme qui soutient nos clients depuis plus de 26 ans, sur son expérience de la participation à des événements après la fermeture et sur l’impact de la musique sur sa vie.
Vous êtes au service de la CMRRA depuis 26 ans, c’est incroyable ! Que fait une gestionnaire des relations avec les éditeurs ?
Je n’arrive pas à croire que 26 années se sont écoulées. La réponse courte à votre question est la suivante : je dois m’assurer que nos clients sont heureux. Bien sûr, il y a plus, mais l’excellence de nos services est le fondement de mes activités. J’essaie d’adopter le point de vue de nos clients éditeurs de musique et auteurs-compositeurs et de prendre en compte leur perspective. Ayant travaillé dans la plupart des services de la CMRRA, je possède une solide compréhension de nos processus et du fonctionnement des droits de reproduction. J’aide souvent à résoudre des situations compliquées et uniques. Je cherche aussi à sensibiliser nos clients et à m’assurer qu’ils maximisent leurs revenus potentiels en vérifiant qu’ils sont bien affiliés à tous les secteurs d’activité et qu’ils ont soumis toutes leurs réclamations d’édition. Notre milieu est en constante évolution et, croyez-le ou non, j’apprends encore après toutes ces années ! À la CMRRA, je suis entourée de mélomanes, d’auteurs-compositeurs et d’artistes, ce qui m’aide également. Nous avons un objectif commun, celui de faire parvenir rapidement et efficacement l’argent aux titulaires de droits.
Vous êtes un visage familier pour beaucoup de nos clients éditeurs de musique. Quel aspect préférez-vous dans l’établissement de relations privilégiées avec les clients de la CMRRA ?
En tant que vétérane de la CMRRA, j’ai la chance de connaître de nombreux clients depuis plus de 25 ans et certains d’entre eux sont comme de vieux amis. Je tire beaucoup de satisfaction à aider les gens, c’est dans ma nature. Parfois, je suis le premier contact d’une personne qui commence à se familiariser avec le côté commercial de l’industrie, et parfois, je suis celle à qui on s’adresse pour des questions pointues. Dans tous les cas, je cherche à informer mon interlocuteur sur la façon dont la CMRRA peut l’aider, à décrire les prochaines étapes et à l’orienter dans la bonne direction s’il doit aussi communiquer avec d’autres organisations. J’encourage toujours les clients à nous contacter pour nous poser des questions ou nous faire part de leurs difficultés. Nous sommes des alliés et ils peuvent être certains que nous aurons leurs intérêts à l’esprit. J’ai rencontré de nombreux personnages et j’ai vécu toutes sortes de situations intéressantes au fil des ans. Je n’échangerais ça pour rien au monde.
Comment avez-vous vécu le retour des événements en présentiel après le confinement ?
Même si j’ai été prudente au début, j’étais très heureuse de renouer avec les gens de l’industrie et de rencontrer de nouvelles personnes. Le premier grand événement auquel j’ai participé était la Semaine de la musique canadienne, ici, à Toronto. Beaucoup d’autres personnes semblaient ressentir la même chose que moi… c’était de véritables retrouvailles. J’ai assisté à une entrevue avec Chuck D, ça a été l’un des moments forts de l’événement. Wow ! S’il existait une église de Chuck D, je serais assurément l’une des fidèles. Si vous avez l’occasion de l’entendre parler un jour, ne laissez pas passer votre chance. Maintenant que les événements en personne sont de retour, j’espère avoir davantage d’occasions de rencontrer nos clients au Canada et aux États-Unis.
À part à la CMRRA, la musique joue-t-elle un grand rôle dans votre vie ?
Je ne peux pas imaginer la vie sans musique. Mon amour de la musique vient de mes parents, car j’ai été élevée dans un environnement où la musique était ancrée dans la vie quotidienne. J’ai une grande famille élargie et il n’était pas rare que tout le monde se presse autour du piano pour chanter ou commence à jouer ensemble de façon improvisée. À l’adolescence, lorsque j’ai découvert que je pouvais travailler dans le milieu de la musique, j’ai oublié mes projets de devenir professeure ou avocate ! J’ai été acceptée dans le programme d’arts de l’industrie musicale du Collège Fanshawe, et je suis reconnaissante d’avoir des professeurs incroyables. Un certain nombre de mes mentors nous ont quittés ces dernières années (Terry McManus, Jack Richardson, Jan Greene et Bill Seddon), mais les leçons qu’ils m’ont enseignées sont inestimables. J’adore aussi assister à des concerts. Si mon compte en banque me le permettait, je verrais au moins un concert par semaine et je me tiendrais juste devant la scène (sauf quand il y a un « mosh pit » !). J’adore l’expérience d’un spectacle en direct et j’étais superheureuse de pouvoir enfin retourner voir des concerts en 2022. Ceux qui me connaissent bien savent que mes goûts musicaux sont très variés. Si Pink Floyd et Neil Young sont deux de mes préférés, je suis aussi une grande amatrice de métal et de hard rock. Je ne peux qu’imaginer ce que mes filles pensent lorsque leur père et leur mère font jouer Slayer, Iron Maiden et Metallica à plein volume ! J’espère que la musique apportera autant de plaisir à mes filles qu’elle m’en a apporté.
Vous songez à devenir client de la CMRRA? Déjà client mais vous avez des questions? Envoyez-nous un courriel à [email protected] et nous vous obtiendrons les réponses dont vous avez besoin.