Nous nous sommes entretenus avec Kristen Hunkin, coordinatrice de la SODRAC en ligne et préposée à la gestion des disputes, qui décrit elle-même son rôle à la CMRRA comme celui d’une « détective affectée aux demandes de réclamations ». Nous avons évoqué avec elle son travail, ses animaux de compagnie, ses passe-temps et sa relation avec la musique.
Parlez-nous de votre parcours avant la CMRRA epréposée aux licences en lignet de vos centres d’intérêt à la CMRRA?
Après avoir obtenu un diplôme du programme de gestion des affaires musicales du Collège Durham en 2007, j’ai été engagée à la CMRRA en août de la même année en tant que préposée aux licences en ligne. Après avoir occupé cette fonction pendant quelques années, j’ai accédé à mon poste actuel de coordinatrice de la SODRAC en ligne et préposée à la gestion des disputes. Mon travail consiste en grande partie à assurer la liaison entre les clients et la SODRAC/SOCAN RR sur les divergences dans les demandes. Il me faut donc rechercher dans nos systèmes les données des réclamations antérieures afin de trouver l’information la plus récente possible, puis, une fois ces données recueillies, aviser les parties impliquées dans les différends éventuels et effectuer les mises à jour dans notre système de travail. J’aime à penser que je suis la détective des réclamations de la CMRRA !
Avant même que le travail à domicile ne devienne la nouvelle norme à la CMRRA en raison de la pandémie, vous faisiez régulièrement du télétravail. Parlez-nous un peu de la ville où vous vivez et travaillez.
Je suis actuellement établie à Markdale, en Ontario, la ville où j’ai grandi. Cette petite collectivité agricole est située à environ deux heures et demie au nord de Toronto. C’est là où est établi le fabricant de crème glacée Chapman’s. De nombreux retraités vivent dans cette région, qui est également une destination de villégiature très prisée en raison de ses lacs, de ses plages et de ses centres de ski. De plus, le comté abrite de nombreux points d’accès au sentier du parc national de la Péninsule-Bruce ainsi que d’autres sentiers de randonnée et des chutes. Markdale a connu une certaine croissance au cours des deux dernières années : juste avant la pandémie, une nouvelle épicerie a ouvert ses portes ainsi qu’un magasin à un dollar et un Tim Hortons. ET surtout, un deuxième feu de circulation y a été installé, ce qui était un GRAND événement pour toute la population. Même si, à Markdale, la connexion Internet est parfois instable, les gens d’ici sont très accueillants, et le rythme de vie y est sans aucun doute plus lent.
On m’a dit que vous aimiez les animaux, parlez-moi de vos compagnons de confinement.
Oui, je suis bien entourée ! Nous avons trois chats, Gryffindor, Giles et Phoebe, en plus d’un lévrier de course retraité, Cricket. Ce sont tous des animaux provenant de refuges, donc secourus, qui sont arrivés chez nous à différentes étapes de leur vie (dans le monde des lévriers, on aime utiliser le terme « retraité »). Ils restent généralement tranquilles pendant que je travaille, sauf Phoebe, qui aime souvent se pointer le museau pendant nos vidéoconférences et rester assise à attendre patiemment ou faire une sieste juste devant la caméra. Chacun a sa petite personnalité. Gryff est très attaché à mon mari et déteste quand on fait la vaisselle alors que Giles aime beaucoup parler, mais préfère qu’on le caresse comme il l’entend. Giles déguerpit dès qu’il y a du monde (avant la pandémie) au point que beaucoup de gens doutent de son existence ! Phoebe est intrépide, elle est inconsciente des dangers, mais elle aime garder la maisonnée sur les rails et s’assurer que je sais quand il est temps de commencer et de finir mon travail. Cricket reste notre diva. Elle a des goûts bien précis et sait le faire savoir : elle fait toujours preuve de bonnes manières. Bien que notre routine quotidienne n’ait pas trop changé durant la pandémie, nos animaux ont certainement perçu des changements émotionnels. Ils recherchent davantage notre compagnie et nous passons plus de temps auprès d’eux qu’auparavant. Les promenades avec Cricket constituent également d’excellents prétextes pour sortir depuis le début de cette période.
La pandémie a-t-elle augmenté votre production de patchworks ?
J’aimerais bien ! Au début de la pandémie, je venais de terminer une courtepointe confectionnée sur le thème de ma série télévisuelle préférée, Supernatural, et j’avais commencé le Murder Mystery Quilt. Mais je suis également inscrite à un certificat de comptabilité en ligne et, comme la pandémie progressait, j’ai aidé mon église à créer ses vidéos hebdomadaires de service en ligne. J’ai également aidé ma guilde de patchwork à organiser ses réunions en ligne et à créer des vidéos YouTube de ses projets. J’essaie aussi de créer des vidéos d’expositions virtuelles des travaux de nos membres, car leurs courtepointes sont chargées d’histoire : courtepointes transmises de génération en génération, courtepointes brodées ou garnies de dentelle par leur mère ou leur grand-mère. Ces œuvres témoignent de tant d’histoires incroyables, je ne veux pas que cela se perde auprès des générations futures. Je tente, quant à moi, d’avancer ma courtepointe Murder Mystery tout en en créant deux autres ayant pour thème la culture pop. J’ai lancé une page Instagram consacrée au patchwork, que vous pouvez trouver sur ksgreytstitch.
Quelle place la musique occupe-t-elle dans votre vie ?
La musique a toujours occupé une place importante dans ma vie. J’ai baigné dans un milieu où on pratiquait le chant choral, et j’ai commencé à m’y intéresser vraiment vers l’âge de 11 ans. J’ai d’abord fait partie de notre chorale locale Gilbert & Sullivan, avant de me joindre au Georgian Bay Children’s Choir, avec lequel j’ai fait des tournées sur les côtes est et ouest du pays pour participer à des festivals réunissant des chanteurs et des groupes du monde entier, ainsi qu’à des chorales spécialisées. J’aimais aussi beaucoup le théâtre musical — j’ai participé à quatre productions pendant mes études secondaires. Aujourd’hui, je fais partie (enfin, surtout avant la pandémie) de diverses chorales locales. Mes goûts musicaux sont assez éclectiques. Je ratisse large : du métal à Disney en passant par les musiques du monde et tout ce qui est entre les deux. Ma liste de lecture réserve bien des surprises et on ne peut deviner le titre suivant !
Je me souviens d’avoir fait l’expérience d’une chorale à Toronto. Nous étions sortis pour le dîner juste avant de nous retrouver pour le concert. Je suis montée dans un tramway et, à chaque arrêt, d’autres choristes montaient. Finalement, nous avons commencé à chanter des chansons de notre spectacle, des musiques du monde entier, et l’atmosphère dans le tramway en a été transformée : les passagers ont emboîté le pas pour chanter eux aussi. Puis une dame est montée dans le wagon et s’est exclamée que nous chantions des airs de son pays d’origine, qu’elle avait le mal du pays et que cela l’aidait à se sentir mieux ce jour-là. Pour moi, la musique a toujours été un moyen de communiquer. C’est un moyen de donner du plaisir, d’exprimer de la joie tout comme d’autres émotions d’ailleurs. La musique est à la portée de tous, qu’on en joue ou qu’on l’aime tout simplement, et je ne peux imaginer ma vie sans elle.
[Note de la rédaction : Nous avons consulté notre base de données et souhaitons préciser que le répertoire de The Sounds est administré par Reservoir Media Management et Kobalt Music Publishing et que Banners est représenté par Kobalt Music Publishing.]
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