Julie Dix, Mechanical Licensing and Tariff Coordinator, CMRRA
Vous travaillez dans le domaine des licences, essentiellement avec les grandes maisons de disques. J’ai entendu dire que vous étiez comme un pont. Expliquez-nous à quoi ressemblent vos semaines à la CMRRA.
Je sens vraiment que je fais le pont entre les grandes maisons de disques et nos clients éditeurs. Au fil des années, j’ai établi de bonnes relations avec bon nombre de nos éditeurs, qu’il s’agisse de compositeurs indépendants qui publient leurs œuvres à compte d’auteur ou de grandes sociétés comme Sony/ATV. C’est très gratifiant d’être l’intermédiaire qui s’assure de la clarté des revendications des auteurs et qui veille à ce que les licences mécaniques soient délivrées et confirmées à temps pour les distributions de redevances. Chaque semaine est différente, mais, en règle générale, il y a beaucoup de correspondance pour maintenir les œuvres dans notre base de données et suivre le rythme des nouveautés. J’ai la chance de travailler avec une équipe formidable. C’est une contribution de groupe !
Nous avons aussi appris que vous étiez une artiste. À quoi avez-vous travaillé dernièrement ? Est-ce que le confinement a eu une influence sur vos œuvres d’une façon ou d’une autre ?
Je suis aussi une artiste, oui. Le confinement et le télétravail ont eu un côté positif, car j’ai eu plus de temps pour créer. Mes thèmes de prédilection n’ont pas vraiment changé, mais la constante demeure l’état de détente et de bien-être mental que la création m’apporte. J’imagine que ça ressemble à la composition de chansons, le fait de créer quelque chose à partir de rien. J’expose quelques peintures au 800 Coffee Bar, à Toronto, et vous pouvez voir mes œuvres sur Instagram/juliedixart.
La musique a-t-elle toujours été au centre de votre carrière ?
Quand je suis déménagée à Toronto en 2001 pour étudier à l’Université de l’École d’art et de design de l’Ontario, j’ai décroché mon job de rêve, chez HMV, le plus important magasin de disques du Canada. J’y ai travaillé pendant toutes mes études. Cet emploi satisfaisait autant mon amour de la musique que mon amour des arts. Il m’a fait découvrir l’univers des maisons de disques et de la mise en marché. Le début des années 2000 a été une époque intéressante pour la musique. Nous avons été témoins, du point de vue de la vente au détail, de la transformation que l’accessibilité à la musique par le numérique a entraînée et de la façon dont l’iPod a changé la manière d’acheter et d’écouter de la musique. C’était une époque charnière pour les magasins de disques. En même temps, le vinyle redevenait populaire et c’est fou de voir que l’amour pour le vinyle ne s’est pas étiolé en 20 ans.
Qu’est-ce que vous écoutez ces temps-ci ? Avez-vous un auteur-compositeur préféré ?
J’admire le groupe torontois Tallies et le groupe australien Manor, qui vient de lancer de nouvelles chansons. Je suis chanceuse, car plusieurs de mes groupes préférés n’ont jamais cessé de faire de la musique, comme New Order et The Charlatans. J’étais tellement contente quand Slowdive a décidé de se reformer et de produire un nouveau disque. J’ai vraiment hâte d’écouter son nouveau matériel.
Parmi mes chanteurs ou auteurs-compositeurs préférés, il y a aussi Tift Merritt. Et le groupe britannique The Broken Family Band. Son chanteur, Steve Adams, est un parolier incroyable.
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