Ce mois-ci, nous avons discuté avec Ingrid Crozier, contrôleuse financière. Elle nous parle de son rôle à la CMRRA, du parcours qui l’a menée de la comptabilité à la musique et de son amour des événements en direct !
Quel est le rôle d’une contrôleuse financière à la CMRRA ?
Je supervise tous les processus financiers effectués à la CMRRA, qu’il s’agisse des rapports financiers, des distributions de redevances, des audits annuels et de tous les autres éléments liés aux finances et à la comptabilité.
Comment êtes-vous arrivée dans le milieu de la musique après votre formation en comptabilité ?
En résumé : j’ai vraiment travaillé fort pour y arriver, et ce, dès mon premier stage. Je travaillais pour un grand cabinet d’audit, l’un des « Big Four », et j’allais toujours parler aux gestionnaires qui traitaient avec des clients du milieu du divertissement et des médias pour essayer de travailler sur ces contrats. Au fil du temps au sein de ce cabinet, je me suis constitué un portfolio solide dans ce domaine. Après avoir quitté l’audit, j’ai continué à occuper des postes en finances dans des entreprises du milieu du divertissement et des médias. C’était pour moi la meilleure façon de combiner mon affinité avec les chiffres et mon amour de l’industrie.
Quel aspect du milieu musical préférez-vous ?
C’est un milieu incroyablement dynamique et captivant. J’adore travailler à la CMRRA et contribuer directement à ce que les auteurs-compositeurs reçoivent les redevances qu’ils ont gagnées pour leur art. En particulier dans des moments comme ceux que nous vivons actuellement, puisque de nombreuses autres sources de revenus ont été gravement perturbées par la pandémie.
Vous avez été bénévole dans des événements en direct, comme les Prix de musique Polaris et la Semaine de la musique canadienne. Comment avez-vous vécu ces expériences ? Et, selon vous, comment ces événements évolueront-ils dans le contexte de l’incertitude créée par la pandémie ?
Le bénévolat à ces événements m’a permis d’interagir avec des gens de tous les domaines de l’industrie. Il est très inspirant d’être entouré d’autant de personnes créatives et talentueuses et, en faisant du bénévolat, je contribue personnellement à la scène musicale d’ici. Ça ne fait pas de mal non plus de pouvoir assister à des concerts au travail ! J’espère sincèrement que nous pourrons retourner dans ce genre d’événements bientôt. Je suis sensible aux efforts immenses qui ont été faits pour tenir certains de ces événements en ligne, mais rien ne se compare à ce que l’on ressent lorsque l’on y assiste en personne !
Que faites-vous dans vos temps libres ?
En dehors de la CMRRA, vous avez de fortes chances de me trouver à un concert ou à un match des Blue Jays. J’adore vivre dans une ville dans laquelle il y a une telle diversité de salles de spectacles, de l’énorme Centre Rogers aux petites scènes de bars de quartier. Et j’ai toujours été une grande fan des Jays, donc, généralement, je passe mes temps libres au Centre Rogers pour aller encourager nos joueurs. Je me croise les doigts pour pouvoir voir plus de concerts et de matches cette année !
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