Pegi Cecconi est un véritable titan dans l’industrie de la musique canadienne. En tant que vice-présidente de SRO/Anthem, “la maison de l’original affaire 360”, Mme Cecconi a de l’expérience dans un spectre varié de rôles, allant de la gestion de l’artiste à la gestion de tournées et à l’enregistrement et la production. Comme éditrice de musique, Mme Cecconi siège sur le conseil d’administration de la CMRRA depuis déjà plus de 25 ans. Le 5 mai 2015, le Music Manager Forum (MMF) rendra hommage à Mme Cecconi avec le prix Brian Chater Pioneer, et la CMRRA est fière de féliciter Pegi pour cette réalisation.
Nous avons récemment eu l’occasion de discuter de son rôle de pionnier avec Pegi. Prenant son prix avec son caractère habituelle, elle a rit et noté qu’elle était bien heureuse d’être reconnu alors qu’elle est toujours en vie. Elle est également honorée de recevoir ce prix au nom de Brian Chater qui a été à la tête de nombreux développements de l’industrie canadienne de la musique pendant sa carrière de 40 ans, notamment la création du droit voisin. Elle commente qu’il était un vrai pionnier et qu’elle a apprit plus de lui que de toute autre personne avec qui elle a travaillé alors il s’agit d’un vrai honneur que de recevoir un prix qui porte son nom.
La carrière de Mme Cecconi a commencé alors qu’elle était encore au secondaire alors qu’elle travaillait en tant qu’animatrice sociale via l’agence Ray Danniel pour laquelle elle plaçait les groupes de musique. Danniels créa par la suite SRO Management et, une fois son diplôme reçu, Pegi devient sa première employée. Elle développa sa gestion d’artistes avant d’aller travailler pour Bernie « Le Procureur » Solomon. Après avoir représenté ATV au Canada, Solomon servi comme président lorsqu’ATV ouvre des bureaux au Canada; c’est là que Pegi a appris les autres aspects de l’industrie de la musique, incluant l’édition et les licences matrices. Elle retourne ensuite à SRO et aide à lancer la branche d’édition de la compagnie et SRO évolue de la gestion d’artistes et d’agence de booking à un groupe de divertissement plein services.
« Mon plus grand talent c’est que je bousille tout, mais je ne le fais qu’une fois. »
SRO-Anthem et Pegi croient fortement que dans l’industrie de la musique, une fois que tout est dit, on revient toujours à l’artiste. C’est eux qui attirent les gens aux spectacles dit-elle, se rappelant comment Rush pouvait vendre deux fois plus de billets pour un tour en Angletterre que de copies de l’album que le tour soutenait. Avec un focus sur l’artiste, SRO a développé une mentalité ‘essayons ca’ vers l’obtention de nouvelles businesses. Avec Danniels, Pegi et l’équipe de SRO se sont impliqués dans quelles que soient les aspects de l’industrie de la musique pour s’assurer que les artistes étaient entendus. En étant souple et expérimental, SRO est passé du compagnie de gestion à une maison d’édition, une maison de disque et un agent de tournées selon le besoin. « Mon plus grand talent c’est que je bousille tout, mais je ne le fais qu’une fois. », dit Pegi. L’approche de SRO était expérimentale mais cela a payé. La compagnie accède à la notoriété représentant (et étant éditeur) des légendes canadiennes telles que Rush, Steven Page, and the Tea Party, pour n’en nommer que quelques-uns.
Mme Cecconi croit que cette approche flexible et avec un focus sur l’artiste est le futur de l’industrie de l’édition musicale. « Ils devront devenir les nouvelles compagnies 360… il y aura de grands artistes et ils seront la prochaine vague dans l’industrie ». Par opposition au chemin que SRO a prit de passer de la gestion et à la tournée pour ensuite devenir éditeur, Pegi croit qu’il y a un avenir brillant pour les éditeurs de faire le chemin inverse. Les éditeurs se doivent de prendre la responsabilité de faire circuler la musique et doivent prendre de nouveaux rôles pour amener la musique aux gens. Les éditeurs sont les racines de l’industrie, dit-elle, ils comprennent qu’au bout du compte, c’est au sujet de la chanson. Ils doivent maintenant prendre cette compréhension et l’amener dans de nouveaux domaines et s’impliquer davantage pour amener les artistes et leurs chansons aux auditeurs.
Alors que CMRRA se prépare à fêter son 40e anniversaire plus tard cette année, nous nous tournons vers l’avenir et sur comment CMRRA continuera d’évoluer avec l’industrie de l’édition musicale. Pegi note que la CMRRA a été uniquement apte à regarder vers l’avenir de l’industrie. « La CMRRA prévoyait la baisse des ventes de produits physiques avant tout le monde et a su se diriger vers les licences de diffusion… CMRRA a aussi été brillant en licenciant les téléchargements digitales » Maintenant, plus que jamais, ce type de prévoyance, ainsi que la flexibilité et l’efficacité, fera partie intégrante de l’adaptation à une industrie en constante évolution.
La CMRRA est fière que Pegi Cecconi soit reconnu pour ses contributions significatives à l’industrie canadienne de la musique. Sa clairvoyance, son ouverture au changement et sa passion pour les artistes ont su apporté à elle et à SRO un grand succès, et nous la félicitons pour tout ce qu’elle a accomplie. La CMRRA se joint à cette véritable pionnière dans cette excitante aventure que le futur réserve à l’industrie de la musique canadienne.