Ce mois-ci, Karin Visser est à l’honneur. Elle s’est intéressée à la CMRRA après en avoir appris l’existence dans le cadre d’un cours de droit de la musique, ce qui l’a amenée à postuler et à accepter un poste de préposée à la gestion des redevances. En dehors de son travail, elle est également auteure-compositrice-interprète et aime se produire en public, malgré son trac. En outre, elle est la présidente du comité social de la CMRRA, où elle s’assure toujours que tout le monde passe un bon moment.t.
Après avoir obtenu un diplôme en musique appliquée au Collège Mohawk et un certificat en production musicale indépendante au Collège Seneca, vous occupez maintenant le poste de préposée à la gestion des redevances à la CMRRA. Qu’est-ce qui vous a incitée à grossir les rangs de la CMRRA et quelles sont les principales responsabilités liées à vos fonctions ?
J’ai entendu parler de la CMRRA pendant mon cours de droit de la musique à Seneca. Mon professeur nous a recommandé de nous y inscrire en tant qu’artistes en herbe, car la CMRRA dispose de nombreuses ressources utiles et d’un bon service à la clientèle. Quand j’ai commencé ma carrière dans l’industrie de la musique, j’avais déjà la CMRRA dans ma ligne de mire lorsque j’ai vu une offre d’emploi de gestionnaire des redevances. J’étais assez nerveuse durant l’entretien, mais les deux femmes qui me posaient les questions étaient extrêmement gentilles et m’ont tout de suite mise à l’aise. Lorsqu’on m’a proposé le poste, j’ai saisi la balle au bond ! En tant que préposée aux redevances, mon travail quotidien consiste à exécuter divers flux de travail pour veiller à ce que des redevances exactes soient versées chaque trimestre à nos éditeurs de musique et à nos autrices-compositrices et auteurs-compositeurs interdépendants. J’aime apprendre, et à la CMRRA, j’ai constamment l’occasion d’apprendre quelque chose de nouveau.
La musique joue un rôle important dans votre vie, puisque vous êtes vous-même autrice-compositrice-interprète. À quoi ressemble votre processus d’écriture et quelle est votre partie préférée en tant qu’artiste ?
Ce que je préfère, c’est me lever et chanter. Je souffre d’une très grande anxiété liée à la scène. Il m’est extrêmement difficile de me produire devant d’autres personnes, mais j’y travaille en me rendant à des concerts ouverts à tous et en saisissant toutes les occasions de me lever et de chanter dès que possible. Qu’il s’agisse d’un concert programmé ou d’un karaoké, j’adore chanter ! Je trouve vraiment ironique d’avoir centré la majeure partie de ma vie sur une carrière très publique. Mon premier instrument est le piano, c’est pourquoi j’aime tout écrire sur cet instrument. Je ne pense pas suivre de processus particulier. Je commence par une idée ou une histoire que je pense pouvoir développer dans les paroles. Une fois que j’ai déniché l’idée initiale, je me lance dans le travail sur la progression des accords pour essayer de trouver un chemin dans la musique permettant aux mots de circuler.
Quand vous n’êtes pas au travail, comment occupez-vous vos temps libres ?
J’aime beaucoup me promener et être dehors quand il fait beau ! J’emmène mon chien Lennon se promener sans laisse dans les sentiers de Hamilton. Pendant les mois d’hiver, je deviens extrêmement paresseuse, et j’ai tendance à rester à la maison et à regarder de mauvaises émissions de télé-réalité. Bravo à l’équipe de Love Is Blind ! J’ai aussi commencé à m’intéresser à la pâtisserie et à la cuisine. J’aime essayer les nouvelles recettes que je vois dans les émissions culinaires. Enfin, j’adore lire. J’avais l’habitude de lire beaucoup de fiction, mais je me suis récemment intéressée à la psychologie. J’attends avec impatience le dernier livre de Niel deGrasse Tyson.
Le 8 mars, nous avons célébré la Journée internationale des femmes. Si vous pouviez donner un conseil aux femmes qui travaillent dans l’industrie musicale, quel serait-il ?
Les femmes ont statistiquement moins de chances de prendre la parole, de demander une augmentation, d’occuper des postes de pouvoir et, en général, on leur dit de se taire. Des personnalités comme Tina Turner, Aretha Franklin et Dolly Parton, parmi d’innombrables autres, se sont longtemps et durement battues pour nous permettre de faire irruption sur la scène musicale. Il faut nous souvenir de tout ce que nous avons à offrir et ne pas hésiter à contribuer à cette industrie. Continuons à écrire, à créer et à nous imposer dans les conversations, car nous méritons tout ce que nous cherchons à atteindre. Il existe de nombreux organismes tels que Women in Music, She Is The Music, fondée par mon artiste préférée Alicia Keys, et bien d’autres encore, qui sont là pour nous aider à nous émanciper et à nous faire briller !
Vous envisagez de devenir client de CMRRA ? Vous êtes déjà client, mais vous avez des questions ? Envoyez-nous un courriel à [email protected], et nous vous donnerons les réponses dont vous avez besoin.