Ce mois-ci, la rubrique Avant-scène présente Ben Denomme. Ben a commencé son parcours à la CMRRA en tant que stagiaire dans le cadre du programme d’administration des affaires musicales du Humber College et est depuis notre coordinateur de flux de travail au service des licences mécaniques. Il se concentre sur l’octroi de licences pour les maisons de disque, la coordination du travail entre plusieurs services et les projets spéciaux.
En 2020, vous commenciez votre parcours à la CMRRA en tant que stagiaire dans le cadre du programme d’administration des affaires musicales du Humber College. Depuis, vous avez occupé différents postes et vous êtes maintenant coordinateur de flux de travail au service des licences mécaniques. Pouvez-vous nous parler de votre travail et de votre quotidien ?
Le poste de coordinateur du flux de travail au service des licences mécaniques est relativement nouveau à la CMRRA et, à ce titre, mes responsabilités ont évolué avec le poste. De façon régulière, j’évalue les priorités du flux de travail de l’équipe chargée des redevances mécaniques, qui s’occupe de l’octroi de licences pour les produits physiques des maisons de disques majeures et des maisons de disque indépendants. Cela comprend l’attribution de séquences précises de tâches ainsi que la coordination avec les superviseurs et les gestionnaires afin d’établir les priorités et veiller à ce que nos objectifs de flux de travail soient atteints dans des délais précis. Une grande partie de mon travail quotidien est consacrée à des projets spéciaux qui soutiennent les opérations commerciales de la CMRRA ainsi qu’à la coordination du travail entre plusieurs services et équipes. Je participe également à certaines autres tâches pendant les périodes d’activité intense.
Qu’est-ce qui vous a donné envie d’apprendre à jouer de la basse ? Y a-t-il eu un événement ou une influence en particulier qui vous a incité à choisir cet instrument ?
J’ai commencé à apprendre à jouer de la guitare vers l’âge de 13 ans pour imiter les musiciens que j’aimais à l’époque, membres de groupes de punk hardcore des années 1980. Au bout d’un moment, je me suis rendu compte que j’avais un talent très limité pour la guitare (un instrument, qui, pour être honnête, est moins nécessaire pour le punk), et j’ai commencé à jouer de la basse à la place. Ce n’était pas plus facile, mais je préférais de loin la gamme tonale de la basse — en plus du fait que je m’étais mis à une musique un peu plus complexe, soit l’emo de la première à la troisième vague : j’appréciais finalement beaucoup plus les lignes de basse des morceaux que la guitare principale. Grâce à des groupes comme Sunny Day Real Estate, Penfold, Crash of Rhinos et Mineral tout comme des maîtres du genre comme Jaco Pastorius, j’ai compris que la basse me convenait beaucoup mieux.
Vous êtes un auditeur assidu de CIUT-FM, la station de radio universitaire et communautaire de l’Université de Toronto. Comment avez-vous trouvé cette station et quels groupes ou artistes avez-vous découverts en l’écoutant ?
CIUT-FM et les autres stations de radio universitaires de Toronto ont tendance à avoir une portée plus vaste avec leur programmation. Par exemple, l’émission Equalizing Distort, diffusée à une heure de grande écoute (22 h-12 h) le dimanche soir, a été ma première incursion dans la scène punk DIY de Toronto. J’ai découvert l’émission en essayant de trouver des amis aux goûts musicaux similaires sur le campus pendant mes études à l’Université de Toronto, et, grâce à elle, j’ai découvert Not Dead Yet et Faith/Void (RIP). Not Dead Yet organise un grand nombre de concerts à Toronto, sans se limiter au punk et en proposant aussi des artistes DIY et obscurs de tous les genres. Les organisateurs avaient créé leur propre festival, mais, lorsque celui-ci a pris fin, ils ont écrit un bel article sur d’autres festivals semblables à Toronto, et c’est comme ça que j’ai connu le New Friends Fest (NFF), un festival annuel qui existe depuis 2017 et qui présente principalement des groupes screamo de Toronto et du monde entier. La dernière édition du festival a eu lieu le long week-end d’août dernier, et pageninetynine a clôturé le spectacle du dimanche par un énorme set, leur premier au Canada. Soul Glo, City of Caterpillar, Loma Prieta et bien d’autres piliers du genre ont participé au festival depuis sa création.
Si vous deviez choisir un album à écouter jusqu’à la fin de vos jours, ce serait lequel et pourquoi ?
Bien que je me sois concentré ici sur la musique punk et alternative, l’album que j’écouterais probablement pour le restant de mes jours serait Giant Steps de John Coltrane. Le titre éponyme est évidemment un chef-d’œuvre, mais je trouve que tout l’album a tellement à dire, et tant de petits détails, qu’il y a encore à découvrir, même après 1 000 écoutes. Syeeda’s Song Flute a une accroche à la fois impressionnante et pourtant si simple, dont on ne se lasse jamais. Le groupe de Giant Steps a tout un pedigree, avec des musiciens comme Paul Chambers, Art Taylor et Tommy Flanagan, qu’on entend dans la plupart des morceaux.
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