Joy Galiatsos, notre gestionnaire du traitement en lignes et des réclamations, partage avec nous une de ses recettes préférées, sa routine quotidienne après 24 ans à la CMRRA et de la dernière expérience de concert qu’elle a vécue avant la fermeture de l’industrie de la musique en direct.
Vous faites partie de l’équipe du CMRRA depuis 24 ans, bravo ! Comment se passe une journée type dans votre poste de gestionnaire du traitement en ligne et des réclamations ?
Incroyable, c’est vrai ! J’ai toujours apprécié mon travail à la CMRRA, alors je n’ai pas vraiment l’impression d’être ici depuis 24 ans. Le fait de collaborer avec une excellente équipe est vraiment un atout. Mon poste actuel est relativement récent. J’ai été promue à la fin de l’année dernière et, bien que j’aie travaillé avec l’équipe en ligne dans le passé, les choses ont beaucoup changé au fil des ans. L’augmentation considérable du nombre de transactions chaque trimestre en est un exemple. En fait, il n’y a pas une journée pareille à l’autre. Avant de commencer à facturer les répartitions de redevances, je travaille avec notre équipe informatique afin de m’assurer que les demandes de licence et les fichiers de vente sont chargés, et avec notre équipe en ligne pour veiller à ce que les enregistrements de chansons soient appariés et que les réclamations de chansons soient validées et maintenues dans notre répertoire. Au cours des derniers mois, j’ai participé au développement, à l’intégration et aux tests des systèmes de la CMRRA avec la plateforme de jumelage de SoundExchange. Je supervise également nos portails de réclamations en ligne : le Portail des œuvres n’ayant pas fait l’objet de réclamations et le site de réclamations de CSI (CMRRA-SODRAC Inc), ainsi que les enregistrements et les réclamations de redevances qui y sont associés. Mon travail comporte différentes facettes, ce que j’aime beaucoup.
Note de la rédaction : CSI émet des licences de reproduction relatives au répertoire conjoint de la CMRRA et de la SODRAC à divers utilisateurs de musique, notamment des stations de radio, des services de musique d’ambiance et des services de musique en ligne. À elles deux, la CMRRA et la SODRAC représentent la quasi-totalité des auteurs-compositeurs et des éditeurs de musique dont les œuvres sont exploitées au Canada.
J’ai entendu dire que vous aviez monté un groupe à la CMRRA appelé Royality Cheque. Pouvez-vous m’en dire un peu plus à ce sujet ?
En 2015, Re:Sound a invité la CMRRA à participer à son événement annuel Re:Wind. Ce grand événement en direct met en valeur les talents du personnel qui travaille dans différents collectifs de l’industrie de la musique et permet de récolter des fonds pour des organismes de bienfaisance, notamment le Unison Benevolent Fund. Notre personnel a manifesté un grand intérêt pour le spectacle et, après avoir voté, nous avons décidé de nommer notre groupe Royality Cheque (un petit jeu de mots à partir de « royalty », redevances). La première année, nous avions un groupe éclectique de musiciens et d’instruments, dont un violoncelle et des tambours en acier. La CMRRA a participé à cet événement pendant quatre ans. Chaque année, il y avait un thème et des membres de groupe différents, ainsi que des prestations vraiment étonnantes. Malheureusement, nous n’avons pu participer l’année dernière en raison de la COVID-19, mais nous venons d’être invités à participer de nouveau cette année dans le cadre d’un événement virtuel. J’ai hâte de voir le spectacle !
Le secteur de la musique live a connu sa part de restrictions et d’obstacles l’année dernière en raison de la pandémie. Pensez-vous que le fait de ne pas pouvoir vous produire sur scène a changé votre relation avec la musique ?
J’aime beaucoup chanter avec le groupe de la CMRRA, même si par ailleurs je ne suis pas vraiment une artiste de scène. J’adore écouter de la musique, et aller voir des spectacles me manque vraiment. Je crois que la pandémie a montré à quel point nous avions besoin de musique live. Ce besoin de se connecter avec la musique et avec les gens autour de nous est si important. J’ai tellement de bons souvenirs de concerts, et j’ai hâte d’y retourner. Le dernier concert auquel j’ai assisté était celui de Lawrence Gowan en février 2020 au Danforth Music Hall, en pleine tempête de neige, juste avant que tout soit fermé. Je ne l’avais pas vu depuis les années 1990, et il a donné un spectacle incroyable ! Il a joué tous ses succès, y compris Criminal Mind, ainsi que quelques nouvelles chansons de Styx. C’est bien d’écouter un album sur Spotify ou Apple Music, mais il n’y a rien de tel que d’assister à un spectacle en direct.
Le bruit court que le bureau est fou de vos baklavas. Pouvez-vous partager avec nous une de vos recettes de pâtisserie préférées, facile et rapide, pour ceux d’entre nous qui sont à la maison ?
J’adore faire des gâteaux. Je peux passer beaucoup trop de temps sur Pinterest à chercher des recettes différentes et à trouver de bonnes raisons de les faire. J’ai apporté des baklavas une fois après Pâques et, depuis, on m’en redemande. Nous organisons de petits événements d’appréciation du personnel tout au long de l’année au cours desquels nous apportons des pâtisseries, notamment ce que nous appelons la « Journée de la tarte », qui a lieu début octobre. C’est l’excuse parfaite pour faire des gâteaux.
Voici une recette que ma mère avait l’habitude de faire quand j’étais plus jeune, et que mon père aimait beaucoup. Je la fais toujours avec de légères variations chaque fois. C’est tellement facile et vraiment délicieux.
Barres magiques
Ingrédients
• ½ tasse de beurre salé
• 1 ½ tasse de chapelure de biscuits Graham
• 1 boîte de lait condensé sucré
• 2 tasses de pépites de chocolat mi-sucré
• 1 ⅓ tasse de noix de coco en flocons
• 1 tasse de noix hachées
Préparation
1. Préchauffer le four à 350 °F (325 °F pour un plat en verre).
2. Vaporiser d’huile végétale un moule de 9 x 13 po ou le tapisser de papier parchemin.
3. Mélanger la chapelure de biscuits Graham avec le beurre salé.
4. Presser le mélange au fond du moule.
5. Verser uniformément le lait concentré sucré sur la croûte de chapelure.
6. Parsemer uniformément de pépites de chocolat, de noix de coco et de noix, en les mélangeant bien.
7. Avec le dos d’une cuillère, enfoncer fermement les garnitures dans le lait concentré (sans percer la croûte).
8. Faire cuire au four pendant 25 minutes ou jusqu’à ce que la préparation soit légèrement dorée.
9. Laisser refroidir complètement et couper en carrés ou en losanges.
10. Conserver à température ambiante avec un couvercle ou dans un contenant fermé au congélateur jusqu’à trois mois.
Bon appétit !
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