Nous avons discuté avec Sagelee Dinnall Archer à propos de son poste de préposée, Licences en ligne, à la CMRRA et de son amour de la musique.
À quoi ressemblent vos journées de travail ? Au Service des licences en ligne, nous nous occupons de la mise à jour des données sur les œuvres musicales, à différents égards : clarifier l’information soumise en double, apparier manuellement des œuvres aux renseignements sur les enregistrements soumis par les fournisseurs de services numériques; ou modifier les parts de chansons dans le système pour une œuvre en particulier. Nos journées ne sont pas remplies de surprises, mais, parfois, nous recevons des attributions d’autres services.
Comment êtes-vous arrivée à la CMRRA ? Quelque chose de plutôt simple. À l’été 2017, je venais de terminer un programme en interprétation musicale et technologie (concentration guitare) à l’Institut Metalworks à Toronto et je cherchais un emploi qui me permettrait d’accroître ma compréhension de ce qui se passe en coulisses de l’industrie musicale. Cela fait maintenant trois ans que je travaille à la CMRRA. J’ai encore beaucoup à apprendre sur l’agence, et ça va bien.
Avez-vous toujours su que vous vouliez avoir de la musique dans votre vie ?
La musique a toujours été une passion. Quand j’étais jeune, j’écoutais beaucoup de films de danse et plusieurs membres de ma famille faisaient partie de chorales à l’église.
Quel rôle Honey Jam a-t-il joué pour vous ? Je crois que la plus grande leçon que j’y ai apprise, c’est que je n’ai pas besoin d’être parfaite pour être acceptée et que mes imperfections contribuent à créer la personne que je suis. Aucune de mes prestations, y compris mon audition pour Honey Jam, n’a été assez bonne à mon goût, mais heureusement, les juges ont vu au-delà de mes insécurités. Honey Jam a été et est toujours une expérience formidable, parce que le programme m’a enseigné que, lorsqu’on encourage quelqu’un en fonction de son potentiel, son éthique de travail et son caractère favoriseront toujours la croissance. C’est quelque chose que je garderai toujours en moi : la croissance plutôt que la perfection.
La pandémie vous a-t-elle poussée à créer de la musique différemment? La pandémie a réellement joué un rôle dans mon processus de création, mais pas comme je pensais. Le fait d’observer le monde ralentir m’a aidée à ralentir moi-même pour me mettre au diapason de mes objectifs sur le plan de la musique. Je cours moins et je ressens plus. Je me presse moins pour terminer des choses dans un climat de peur et davantage pour finir des projets par amour pour ceux-ci.
Y a-t-il des auteurs-compositeurs qui vous inspirent tout particulièrement ? Prince, Luther Vandross, Lauryn Hill et John Mayer sont des auteurs-compositeurs qui m’inspirent. Leurs façons d’écrire et de produire leurs œuvres diffèrent beaucoup, mais je respecte leur art en raison de l’essence de leur authenticité.
Retrouvez la musique de Sagelee Dinnall-Archer ici.
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