Ce mois-ci, Elyssa Macri, directrice des communications et des relations avec l’industrie à la CMRRA, est à l’honneur. Elle a fait carrière à la radio, dans la vente au détail et a occupé des postes clés à la Canadian Country Music Association (CCMA) et à CARAS/Les Prix JUNO. Animée par sa passion pour la musique, Elyssa a développé ses compétences, établi des relations solides et apporté une contribution significative à l’industrie. Actuellement, à la CMRRA, elle met à profit son expérience pour contribuer à l’amélioration de l’image de marque de l’organisme et à l’avancement de sa mission. Elle réussit à concilier sa carrière et sa vie de jeune maman.
Votre trajectoire professionnelle vous a menée de la radio à la vente au détail, et de la Canadian Country Music Association (CCMA) à l’Académie canadienne des arts et des sciences de l’enregistrement (CARAS, les prix JUNO). Vous êtes aujourd’hui directrice des communications et des relations avec l’industrie à la CMRRA. Qu’est-ce qui vous a amenée à ce poste ? Pourriez-vous également nous parler de votre travail au quotidien ?
J’ai toujours été passionnée par la musique et le divertissement, et j’ai su dès mon plus jeune âge que je voulais faire carrière dans ces domaines. Chaque étape de mon parcours m’a permis d’acquérir de nouvelles compétences et de nouvelles connaissances, en plus de tisser des liens qui m’ont préparée à mes fonctions actuelles à la CMRRA.
J’ai commencé par la radio, où j’ai eu l’occasion d’entrer en contact avec des amateurs de musique, des artistes et des professionnels de l’industrie au quotidien. C’était un milieu extrêmement dynamique, où je ne cessais d’apprendre — sur l’industrie de la musique, le marketing et les promotions, les ventes de radio, la programmation et la façon dont la radio s’intègre dans le paysage médiatique plus large. Ensuite, mon passage chez HMV Canada m’a permis de mieux comprendre la vente au détail dans le secteur de la musique et la manière dont les consommateurs et consommatrices s’intéressent à la musique, qu’elle soit sous forme physique ou numérique. Les réseaux sociaux étaient en plein essor à l’époque, ce qui m’a permis de construire et de développer une communauté d’admirateurs pour la marque, d’organiser des promotions et des concours, de collaborer avec des maisons de disques et des studios de cinéma pour des événements en magasin, tout en continuant à établir des liens significatifs avec les professionnels de l’industrie.
Mon passage à la CCMA et aux Prix Juno m’a ouvert des portes où j’ai pu nouer des liens avec les intervenants de l’industrie à plus grande échelle, qu’il s’agisse d’artistes, de gérants, de producteurs, de diffuseurs, d’équipes de relations publiques, de partenaires de marque, pour ne nommer qu’eux. Ces années ont été formatrices, car j’ai non seulement eu l’occasion de mettre en évidence le talent canadien et d’en faire la promotion, mais aussi de me familiariser avec les communications, les médias, les relations publiques et les efforts de marketing de la grande célébration de la musique canadienne. Cette expérience qui consistait à aider au développement des carrières artistiques canadiennes tout en favorisant les relations avec l’ensemble de l’industrie a été d’une valeur inestimable pour mon évolution professionnelle.
Lorsque la porte de la CMRRA s’est ouverte, j’ai vu cela comme une occasion parfaite de découvrir un nouveau domaine de l’industrie musicale. En tant que directrice des communications et des relations avec l’industrie, j’ai senti que je pouvais mettre à profit tout ce que j’avais appris dans ma carrière pour contribuer à la mission de la CMRRA : veiller à ce que les éditeurs de musique, les auteures-compositrices et les auteurs-compositeurs indépendants soient rémunérés équitablement pour l’utilisation de leurs œuvres, et sensibiliser l’industrie à l’importance des sociétés de gestion collective et des droits de la musique.
Pour ce qui est de mon travail quotidien, il n’y a pas deux jours pareils. Mon rôle consiste à renforcer la marque CMRRA et à établir des liens dans l’industrie de la musique. Je travaille aux côtés de la talentueuse Alexa Boyle, notre coordonnatrice des communications et des relations avec l’industrie, et de plusieurs consultants en relation avec l’industrie. Chaque jour, je travaille à une multitude de sujets, comme les communications stratégiques, le marketing, l’image de marque, les relations avec les médias, la collaboration avec des partenaires pour établir des commandites afin de renforcer notre présence dans l’industrie et la collaboration avec des équipes internes, y compris notre équipe d’engagement des éditeurs, pour divers événements. J’ai également l’occasion d’entrer en contact avec l’industrie, avec notre clientèle et de représenter la CMRRA et nos membres collectifs (éditeurs, auteures-compositrices et auteurs-compositeurs) à l’occasion de divers événements et conférences. L’année prochaine, la CMRRA célébrera son 50e anniversaire : nous travaillons d’arrache-pied pour lancer des initiatives et des outils de marketing captivants — nous avons hâte de les dévoiler !
Vous avez accueilli votre premier enfant en 2023, toutes nos félicitations ! Comment vivez-vous votre rôle de maman et qu’est-ce qui vous a le plus surprise dans ce nouveau chapitre de votre vie ?
Devenir parent a été une expérience incroyablement transformatrice. La joie de voir son enfant grandir et explorer le monde est difficile à décrire. Ce que j’ai trouvé le plus surprenant, c’est la vitesse à laquelle tout change : le monde entier se transforme, et vos priorités font un virage à 180 degrés. J’ai beaucoup appris sur moi-même au cours de ce processus.
J’ai aussi été surprise de constater à quel point j’ai pu compter sur le soutien de ma famille, de mes amis et de mes collègues. Devenir parent représente assurément un profond bouleversement, mais c’est aussi incroyablement enrichissant.
Pour l’avenir, j’ai hâte de poursuivre mon parcours en tant que mère active professionnellement et en équilibrant les différents aspects de ma vie. J’apprécie chaque instant, que ce soit un sourire, un éclat de rire, un jalon important ou la magie des vacances, car je sais que ma fille va grandir rapidement. C’est un nouveau chapitre épanouissant et j’en savoure chaque minute.
Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui commence sa carrière dans l’industrie ?
Si vous débutez dans l’industrie musicale, je vous suggère de garder votre enthousiasme et d’apprendre toujours davantage. Adaptez-vous rapidement, car le monde change constamment. Intégrez les dernières technologies et tendances, explorez de nouveaux horizons en allant sur le terrain, assistez à des concerts, des conférences et des événements. Établissez de vraies relations avec les gens, pas seulement pour le réseautage, mais parce que vous vous intéressez vraiment à eux. Prenez le temps de comprendre les différents rôles et secteurs de l’industrie, même ceux qui ne sont pas votre domaine de prédilection. Travaillez fort et avec constance. N’oubliez pas que la musique est au cœur de tout cela, alors prenez le temps de savourer les expériences uniques, l’influence et le plaisir qu’elle procure.
Vous assistez fréquemment à des événements du secteur, mais comment aimez-vous passer votre temps en dehors du travail ?
J’adore être en contact avec les gens de l’industrie dans le cadre d’événements, de concerts, de conférences… Cependant, récemment, en dehors du travail, j’ai passé la plupart de mon temps libre à m’occuper de ma fille. Elle me tient vraiment en haleine ! Entre courir après elle (les tout-petits sont rapides !), faire des promenades en plein air, jouer au parc et passer du temps avec la famille, on ne s’ennuie jamais. Je cherche toujours des moyens de la divertir. Lorsque j’ai un peu de répit, surtout après l’heure de son dodo, j’aime rattraper le temps perdu avec mes amis, encourager nos équipes sportives de Toronto ou passer un moment tranquille sur le canapé en regardant une nouvelle série télévisée. J’ai récemment découvert un nouveau passe-temps : la broderie à la main, qui me permet d’apporter ma touche personnelle à mes vêtements et à mes accessoires. En vérité, ces temps-ci, je m’efforce surtout d’être présente pour chacun de ces moments précieux avec ma fille.
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